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PROPOSITION DE PROJET

« LES JARDINS DE HAITI »

Le Jardin familial, un outil de solidarité, de développement et de citoyenneté

Comme suite aux événements politiques et climatiques qui se sont déroulés en Haïti, et au recensement d’actions qui étaient menées de façon individuelle par des associations françaises, il a été proposé de regrouper ces énergies afin d’établir un projet commun de même nature que celui réalisé par Agro Sans Frontière au Honduras après le passage du cyclone MITCH.
La démarche proposée repose sur la mobilisation du plus grand nombre d’acteurs agissant sur le plus grand nombre de zones rurales, en utilisant des méthodes adaptées à chaque contexte environnemental, et des outils communs. L’objectif prioritaire est : Fournir à court terme, (moins de 8 semaines) et durablement, une autonomie de nourriture de qualité aux familles, et par extension aux populations villageoises.

Le contexte est sensiblement le même qu’au Honduras après le cyclone. L’environnement rurale est déstructuré (agriculture et jardins familiaux ravagés et désordre foncier); la mise en place d’un plan d’urgence à la production de légumes pour permettre aux populations locales d’acquérir une autonomie économique, et une nourriture équilibrée, est une des premières nécessités après celle de l’aide humanitaire d’urgence.

Cette démarche doit s’accompagner d’une aide de santé auprès des enfants:
- pour lutter contre les parasitismes dont souffrent plus de 30% des enfants, en l’occurrence l’ascaris, le trichocéphale, l’ankylostome et le poly-parasitisme (l’UNICEF a choisi d’en faire un de ses champs d’intervention), les acteurs terrain (Institutions, ONG locales et internationales) peuvent être des relais pour appliquer un programme de prophylaxie dans le cadre de la formation à la pratique des jardins familiaux.
- Pour lutter contre la malnutrition (manque de nourriture et déséquilibre alimentaire) que seuls les légumes peuvent éliminer naturellement, d’où la préconisation d’un programme d’accompagnement au développement des jardins familiaux, et à la distribution de semences adaptées aux besoins locaux.

Pour ce faire, et compte tenu du travail qui avait été réalisé avec des structures qui sont intervenues dans l’aide agricole au Honduras à la suite du Cyclone MITCH, notamment à la reconstruction des jardins familiaux, il a été proposé par plusieurs associations et principalement « Agro Sans Frontière » de relancer une mobilisation d’acteurs - ONG, et entités confessionnelles qui oeuvrent à Haïti., pour lancer une opération de même type sur ce pays.
En Mars 2004 Monsieur François THIBAULT responsable des opérations humanitaires au Cabinet du Premier Ministre Monsieur Jean .Pierre. Raffarin, a porté un avis favorable à ce qui serait un projet d’aide au développement en Haïti : le développement des jardins familiaux

Il restait néanmoins quelques conditions à remplir...

Celles de :
Présenter un projet cohérent,
Proposer un budget prévisionnel acceptable et équilibré,
Présenter une liste d’acteurs identifiés sur place et ayant des compétences adaptées au projet,
Vérifier si le besoin existe réellement en Haïti, afin de valider la cohérence du projet.

Compte tenu des réponses positives de la presque totalité des acteurs concernés, et d’aucune réponse négative, il semble que ce projet nécessite d’être validé sans attendre.
(Les opérateurs de terrain sont mieux à même de valider les priorités que quiconque.) Une réponse en date du 8 juin 2004 en provenance d’une coopérante à Haïti confirme ce propos.

Le jardin familial a permis de tout temps de consolider une économie de proximité, de construire ou reconstruire l’institution rurale, de contenir l’exode rurale, de redonner du travail aux sans emploi, de fournir une alimentation saine et équilibrée à des populations malnutries et donc de répondre aux urgences sanitaires de la famille et de la petite enfance.
C’est aussi le premier pas vers le petit maraîchage, et la reconstruction d’une agriculture raisonnée et durable.

Un Point sur les participations :

Nous avons sollicités et obtenus des accords de la part :

- L’association « le Sillage » basée à Camaret sur Mer, qui regroupe des anciens Pécheurs et Agriculteurs. Le Sillage a reçu le prix de la Coopération Internationale en l’an 2000 pour son action en Haïti à Phaéton et Paulette, (mais il est à signaler que cette association n’a jamais reçu la valeur financière du prix, montant de 15000 euros qui devait lui être attribué par le Ministère des Affaires Etrangères, et elle intervient toujours à Haïti)
Son Président était à Haïti au mois d’avril 2004 et y retourne en Septembre. Leur coopération au développement depuis plus de dix ans concerne la Pêche et l’Agriculture familiale villageoise. Les programmes de développement du « Sillage » bénéficient de dons, d’aides du Conseil Régional de Bretagne du Conseil Général du Finistère, d’aides logistiques de la Ville de Châteaulin.

- L’association « FRAT Intercontinental » qui collabore aux travaux de l’association « Le Sillage » et travaille avec des retraités bénévoles du secteur artisanal, agricole, et industriel, cette association bénéficie de dons et d’aides du Conseil Général d’Ille et Vilaine.

- « SOS Haïti »,
Les Œuvres Salésiennes regroupent 5 lycées d’Agriculture en France et l’Ecole Supérieure d’Agriculture d’Angers qui travaillent principalement sur la Ville de Cap Haïtien, et ponctuellement sur Gonaives et Dessalines, leurs travaux portent principalement sur le jardin familial et l’agriculture villageoise,
Elles ont leurs propres relais à Haïti dans le cadre de lycée et structures d’enseignement agricole dont elles peuvent développer les capacités d’actions endogénes.

- « Agro Sans Frontière » dont le président est Contrôleur National du Service Officiel de Contrôle et de Certification des Semences et des Plants.
Son action porte sur l’aide au développement en milieu rural, principalement au Mali, Burkina Faso, et Niger mais aussi au Vietnam et au Honduras
ASF a été le moteur du projet d’aide au Honduras après le passage du Cyclone MITCH en réunissant un partenariat de plusieurs associations telles que : la « Fondation de France », « Action Contre la Faim », Une congrégation religieuse implantée au Honduras, « Les Sœurs de la Providence de la Pommeraie ».
Les intervenants bénévoles de Agro Sans Frontière sont tous Ingénieurs Agronomes et la plupart dépendent des Instituts Nationaux de Recherche Agronomique et des Instituts Professionnels Nationaux.

« CARITAS Cap Haïtien », qui a sollicité JTs - Les Semences du Jardin Tropical , par un fax du 14 Février 2004 pour un projet de développement agricole et la création d’un centre de formation agricole et civique pour des jeunes adultes.

- Le « Collectif Haïti de France », (participation sous réserve)
est prêt à mobiliser l’ensemble des associations qui oeuvrent en Haïti sous conditions qu’un programme de développement cohérent soit proposé et financé, les associations concernées oeuvrent dans plusieurs secteurs de coopération et solidarité (santé, formation, artisanat, eau et agriculture, etc.....

- CICDA à Haiti en appui complémentaire à leur action sur le terrain, la représentante, présente sur place, pense que ce projet de mise à disposition de semences, peut être une opportunité pour Haiti, et propose une coopération avec quelques uns de ses partenaires sur Marbial Anse à Pitre ou sont actuellement réalisé des projets d’irrigation des zones rurales, et avec CROSE sur Thiote et Mapu qui sont sur les zones les plus touchées par les pluies.

L’opérateur et coordinateur technique devrait être « AGRO SANS FRONTIERE » compte tenu de son expérience pour la gestion du projet MITCH - HODURAS

Le projet sollicite l’appui de tous et particulièrement des relais et réseaux de tous:
Cités Unies France
Ville de Nantes , Nantes Métropole, Ville du Mans
Conseil Général de Haute Savoie, Villes de Suresnes, Communauté Urbaine de Strasbourg
Régions , Ministère des Affaires Etrangères et DGCID et le programme ECHO
La liste n’est pas exhaustive...
Tous en fonction des implications qu’ils souhaitent avoir, peuvent apporter une contribution à la réalisation du projet, son développement et sa pérennité, et être acteur d’un développement économique respectueux de la démocratie.

Le budget de l’action pour le Honduras était de 100000 Euros, pour l’opération en Haïti il est estimé à 137000 Euros, compte tenu que le nombre de familles concernées est plus important.
Dans un premier temps on estime le nombre de familles à 8000 dont l’incidence de participation au projet, devrait permettre d’apporter une sécurité alimentaire à plus de 20000 familles soit près de 120000 Haïtiens
Le développement du programme permet à court terme l’autofinancement, selon le principe mis en place au Honduras.

Il est nécessaire d’apporter une amorce financière qui permettra la mise à disposition de semences sélectionnées et adaptées au contexte Haïtien. Ces semences seront valorisées par le fait qu’elle entreront dans un processus de prêt ; le remboursement de la semence sera réalisé lors de l’achat de nouvelles semences (1 sachet de semences produit 50 à 100 fois sa valeur en légumes). Ce qui permettra de lancer des opérations par effet boule de neige
Le coordinateur local interviendra dans le conseil technique et la mise à disposition de semences. C’est pourquoi nous préconisons que les porteurs et partenaires du projet soient des ONG oeuvrant déjà sur place. Elles serviront de plateformes de distribution.

Un principe semencier : une bonne semence, c’est une semence qui est au bon endroit au bon moment.

Compte tenu des saisons de pluies...
Pour que le projet puisse débuter de façon effective en Septembre 2004 pour des semis en fin Octobre, il est nécessaire d’agir vite, car il est nécessaire de mettre en place :

- l’organisation définitive d’un consortium « Les Jardins d’Haïti » regroupant l’ensemble des partenaires et
- la définition d’une organisation sur le terrain et le rôle de chacun des acteurs et partenaires sur place.
- L’organisation de la logistique technique et matériel : la sélection, l’ensachage, l’expédition et la répartition sur le pays, des semences potagères dans des quantités adaptées aux besoins des familles.
Le Fonctionnement du processus
Le processus consistera à mettre en place un capital semences (colis type) sous forme d’un micro crédit local qui permet la production de légumes pour une période de 6 mois, pour 1 à 4 familles.
Une partie de ces légumes est autoconsommée par les familles et une autre partie est vendue sur les marchés locaux permettant à ces familles d’avoir un complément de revenus
Lorsque les premières récoltes ont eu lieu, l’argent de la vente des légumes permet le remboursement des semences et le financement d’un autre colisage.

Un sachet de semence coûte environ 0,40 cents d’euro soit environ 20 gourdes il permet de produire une valeur d’au moins 500 à 1500 gourdes de légumes ou plus...

Les sachets de semences sont étudiés en prix et quantité pour répondre exactement aux besoins des familles en fonction des espaces cultivables.
Les jardins familiaux sont estimés à des superficies moyennes de 100 à 300 M²
On estime le coût d’un colis type à 12 euros pour 30 sachets de semences de légumes.
Les semences sont « non OGM », et sont pour plus de 90 % « non hybrides », elles respectent la qualité et les standards de légumes adaptés aux climats tropicaux et sont sélectionnées selon les normes européennes.

Le processus de mise en place, reposerait sur l’approvisionnement d’un site central de distribution qui pourrait être à Port au Prince et qui redistribuerait des colis à des centres régionaux.
Par exemple : Un centre de distribution régionale pourrait se situer à Port Haïtien qui lui même approvisionnerait Phaéton Paulette qui se trouve à 70 km ....

L’idée est la création de 6 à 7 centres provinciaux, et autant de technico-commerciaux, car il faut vendre l’idée du jardin familial et l’accompagner techniquement.
Le don n’est pas une solution car il est prouvé qu’il dévalorise le produit. C’est par un acte d’engagement volontaire accompagné par un micro crédit que le processus peut être porteur d’espoir et de développement.

Ces 6 à 7 animateurs accompagneront chacun 1000 à 1200 familles soit 4 à 5 villages où zones villageoises, le projet ne couvrira pas tout le pays mais permettra de lancer une dynamique dont bénéficieront leurs voisins immédiat, c’est l’effet tache d’huile.

L’important est une estimation de départ des besoins de chaque site, une limite de 300 familles devrait permettre un suivi des besoins cohérent, la qualité et le suivi de conseils de culture. Il permet de modéliser un processus sur un certain nombre de sites et de multiplier l’expérience.

Le principe du colis JTS qu’il permet de lancer des cultures toute l’année car les sachets sont adaptés aux conditions climatiques de culture :

Semis en saison humide et récolte en saison humide
Semis en saison humide et récolte en saison sèche
Semis en saison sèche et récolte en saison humide
Semis en saison sèche et récolte en saison sèche

Une document pédagogique accompagne chaque colis... la nécessité est de savoir lire (ce qui n’est pas forcement le cas pour les familles rurales de Haïti, d’où la nécessité de trouver un encadrement ou un référent local.

En fonction des engagements de chacun sur ce projet, l’organisation des 6 à 7 représentants technico-commerciaux devrait permettre l’approvisionnement de 3 à 5 sites de distribution par représentant technico-commercial, chaque site ayant la gestion de 250 à 350 familles.

Le projet s’appuie sur une avance remboursable de manière à impliquer les familles dans un processus économique. Si les semences sont données, elles perdent de leur valeur, si elles sont vendues avec un prêt équivalent, le bénéficiaire y portera une plus grande attention et essaiera d’obtenir les meilleurs résultats.

C’est pour cela que l’aide de départ permet de facto de favoriser la mise en place d’un autofinancement et la création d’une caisse solidaire de semences.

Le projet devra être évalué, il nécessite donc d’obtenir avant sa mise en place localement, un état de l’art de la situation institutionnelle, économique et sociale de la zone d’intervention sur laquelle interviendra chacun des partenaires.

Cet état de l’art doit être réalisé :
- avant l’action,
- pendant le processus de développement,
- au renouvellement des besoins de culture, ainsi que six mois après le premier renouvellement

Chacun des partenaires devra répertorier en co-opération avec les associations locales, un certain nombre de famille (de 250 à 350 sur chaque site), qui bénéficieront de ce projet.

Pour tous contacts :

Coordinateur : Hervé PUIROUX
BP 76511 - 1 rue Pierre Etienne FLANDIN - 44265 NANTES cedex 2
Tel : 33 0 609 088 880 - Fax : 33 0 240 355 881
Email : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
BUDGET Prévisionnel* en Euro pour 8 à 10000 familles

 

Désignation Dépenses
OrganisationConsortium « Les Jardins de Haiti » 4500
Matériel végétalsemences 96000
Logistique France HaïtiEnvoi de semences a Port au Prince 1200
Logistique intérieureEnvoi de semences sur chaque zone distribution 800
frais de gestion « micro crédit semence » 5000
Financement des 7 opérateurs Rémunération + frais / 6mois 24870
Frais de formation de formateursMatériel pédagogique 1500
Déplacements formateurs de formateurs 1 – technique 1 - économique2 voyages France Haïti 371037104000
Evaluation du projetFrais de déplacement évaluateur 37102000
TOTAL 137000
   
Désignation Recettes
Apports consortium 20000
Institutions - Liste non exhaustive  
Programme Echo - Europe 75000
Ministère des Affaires étrangères 25000
Conseil Régional Pays de la Loire 3000
Conseil régional Basse Normandie 3000
Conseil Régional Bretagne 3000
Conseil général 29 1000
Conseil général 35 1000
Conseil général 44 1000
Conseil Général 49 1000
Conseil général 72 1000
Conseil général 14 1000
Municipalité de Nantes 500
Municipalité de Caen 500
Municipalité de Rennes 500
Municipalité d’Angers 500
   
TOTAL 137000
  • Ce document n’est présenté qu’a titre de réflexion sur le montage du projet, il nécessite bien entendu un tour de table des opérateurs et partenaires potentiels avant le fin Juin 2004.

Une réunion des acteurs potentiels est envisagée le 9 Juillet lors de l’Université d’été de la Solidarité Internationale , organisée par le CRID et l’Ecole Supérieure d’Agriculture d’Angers à l’ESA (Angers)

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